Les photographes exposants 2025

NOUVEAUTÉ !! La map Phot’Aubrac, découvrez le positionnement de chaque exposition à porter de clique !

Voir en plein écran

Naviguer dans le ciel

Photographe professionnel, auteur et guide, j’ai consacré ma vie à capturer la beauté du monde naturel et à sensibiliser à sa conservation. Mon parcours photographique a commencé par une fascination pour les oiseaux et, par hasard, s’est élargi à ces créatures marines, qui restent encore peu documentées, les poissons volants qui incarnent une dualité entre l’eau et l’air. Leur existence se déroule dans un environnement qui constitue un monde à part entière, rythmé par des mouvements perpétuels. J’ai cherché à retranscrire cette réalité. Pour cette série, j’ai expérimenté des vitesses d’obturation lentes pour capturer non seulement leur mouvement mais aussi l’atmosphère qui les entoure. Les jeux de lumière et de texture témoignent de l’énergie du ciel et de l’océan, deux éléments indissociables de leur survie.

Avec cette exposition, mon objectif est de mettre en lumière la beauté et la complexité des écosystèmes océaniques en les présentant de manière créative, tout autant que les menaces qui pèsent sur eux. En illustrant l’impact du changement climatique sur ces poissons et leur environnement, j’espère éveiller une prise de conscience et encourager un engagement pour la préservation des océans. 

Cristal et bleu 
Eau bleue, mer bleue, ciel bleu. Il n’y a pas de meilleur moment pour être transparent, invisible

Autodidacte, originaire du Mans, Manon dessine à 21 ans son premier portrait hyperréaliste. À 24 ans, elle débute l’aquarelle qu’elle nomme sa thérapie. « J’ai essayé d’y mettre de la couleur, mais je ne me reconnaissais pas. J’avais l’impression de faire comme ça juste pour pouvoir prétendre être peintre parce que pour beaucoup, peindre, c’est d’abord aimer les couleurs. Un jour, je me suis autorisée à faire comme bon me semblait. Le noir m’aide à aller à l’essentiel, le regard. » Les animaux qu’elle dessine sont choisis pour leur prestance, leur puissance et leur force, leur regard, leur attitude et quelquefois, leur taille
imposante. Comme pour dire : je suis là ! « J’essaie d’extraire cette colère que j’ai en moi via mes œuvres, tout en gardant la beauté et la tendresse de l’animal. Et petit à petit, je m’apaise. Je ne sais pas encore vraiment pourquoi j’aime les singes. J’ai envie et besoin d’être là pour eux, du mieux que je peux. Présente à ma petite échelle. Je saisqu’un jour tout me paraîtra une évidence. J’ai envie de croire qu’un jour chacun aura sa place. J’ai envie de me dire que tout ça n’est pas pour rien. »
Aujourd’hui, à 29 ans, elle parcourt la France et la Belgique pour exposer ses peintures.« En mars 2024, j’ai eu l’immense privilège d’aller à la rencontre des singes du Congo, près de Kinshasa, invitée par Amandine Renaud, primatologue, pour vivre en immersion avec les chimpanzés pendant un peu plus
d’un mois. Depuis, une partie de moi reste singe et jungle. J’ai décidé de m’engager et d’aider l’association qui accueille ces orphelins en reversant une partie des bénéfices à P-WAC. »
L’artiste semble avoir trouvé sa place et un sens à ses peintures. Entourée d’encre pour que rien ne s’efface. Advienne que pourra,
Artem que pourra.

NASEKA

Islande terre de légendes

En septembre 2023, je découvre l’Islande. Une itinérance photographique de dix jours autour de l’île où j’aurai l’occasion de voir ces lieux emblématiques si souvent photographiés, une île en perpétuel mouvement, la sensation d’une terre qui vit sous mes pieds, des décors austères, pétrifiés, où tout semble figé. Au détour d’un virage, la vie, les couleurs éclatantes et la fertilité.  Je réalise que ces lieux si esthétiques sont pour la plupart chargés d’histoires et de légendes. C’est sous cet angle qu’existera ce reportage : paysages côtiers, formations de lave et de basaltes sculptées par les vents et la puissance de l’océan, ces formes atypiques dans lesquelles les anciens voient des trolls, cascades gigantesques qui dissimulent des trésors, kilomètres de glace millénaire sortant avec le magma des profondeurs. Un regard habité de ces merveilles.

Photographe professionnel et vidéaste, je vis dans le Champsaur, département des Hautes Alpes. Passionné par la photographie de nature, ma culture de l’image s’est construite au travers des grands noms et des petits talents cachés. Je considère la photographie comme un art à part entière. Transmettre des émotions, faire voyager et raconter des histoires sont mes objectifs lorsque j’appuie sur le déclencheur. J’espère y parvenir !

Le nez dans l’herbe

« La photographie, c’est l’art de saisir l’âme d’un instant ». Pétri de cette philosophie, j’ai photographié les populations et les paysages de plusieurs dizaines de pays à travers le monde. Aujourd’hui, je me consacre à la macro/proxy photographie pour capter la finesse de la nature en me rapprochant au plus près de ses créations et vous révéler, par l’image, la grande diversité et la beauté de cette nature que nous côtoyons sans la regarder suffisamment. Je ne suis ni botaniste ni entomologiste mais technicien et artiste de l’image et c’est dans cet esprit que j’associe la lumière à la faible profondeur de champ et
aux couleurs pastel. Le tête-à-tête que je vous propose ici invite nos amies les fourmis. Ces courageuses travailleuses, totalement dévouées à leur reine méritent que nous les regardions de très près pour les approcher sous un autre regard. Ainsi, vous découvrirez le détail si particulier de leur corps. J’espère que
cette passion qui est la mienne vous permettra d’appréhender les pépites de ma Touraine, les
richesses des parcs régionaux de la Brenne ou de l’Aubrac.

Océan

Photographe professionnel, Guillaume Bily a très vite voyagé dans les pays du nord de l’Europe pour son travail mêlant photographie de paysage et animalière. Passionné depuis longtemps par la mer et l’avifaune marine, les oiseaux marins sont devenus un sujet central de son travail. Tout en essayant de capter la fragilité de ces espèces, il s’attarde également sur le mouvement, les textures et les lumières de la mer afin de capter des images beaucoup plus abstraites et méditatives. Ses photographies, que l’on peut retrouver dans ses différents ouvrages, ont été primées (BBC Wildlife Photographer of the year, GDT European Wildilife Photographer of the year, Montier-en-Der, Festival de l’oiseau…) et exposées à travers l’Europe.

Cette exposition coïncide avec la sortie de mon nouveau livre « Océan² ».

Durant plus de dix ans, je n’ai cessé de travailler sur cette série d’images en m’attardant à la fois sur le mouvement, les textures et les lumières de la mer et plus particulièrement sur les oiseaux marins. Mes observations m’ont fait ressentir la fragilité de ces espèces et en les photographiant confrontées à la violence de l’océan, j’ai tenté de mettre en valeur cette fusion qui les lie à la mer et surtout cette fragilité. Elles jouent un rôle clé dans l’écosystème océanique et diverses études ont montré que leur déclin est lié à la mauvaise santé générale de nos océans.

Haïku, du végétal au végétal

L’exposition propose une immersion poétique dans la flore sauvage grâce à des images prises à moins de cinq km de chez moi. À travers une quinzaine d’images, elle dévoile la délicatesse des fritillaires pintades, des orchidées sauvages mais aussi de fleurs plus communes telles les anémones sylvie, cyclamens, coquelicots et pissenlits. Réalisées en limitant l’impact sur les milieux, les photos de l’exposition capturent l’éphémère d’une floraison, la douceur des lumières changeantes et la poésie fragile des saisons qui s’écoulent.

Photographe amateur depuis 2010, j’ai découvert cette passion lors d’un voyage en Australie, émerveillé par la faune locale et l’émotion qu’elle suscitait en moi. Depuis, installé à Toulouse, je cherche à retrouver et à partager cet émerveillement à travers les paysages et les espèces qui nous entourent au quotidien. Dans ma démarche artistique, j’opte généralement pour des prises de vue à pleine ouverture et en contre-jour, exploitant ainsi les premiers et arrière-plans pour obtenir des rendus évocateurs, presque semblables
à des tableaux.

En équilibre. Fragiles akènes en suspension, dansent au gré du vent, suspendus à la lueur dorée du matin.

Le voyage en yak

Au retour d’un long voyage à pied au Népal dans la région du Dolpo où les marchandises s’échangent grâce aux yaks, j’ai cherché leur présence en Europe. C’est en Suisse que je les ai rencontrés voilà maintenant une dizaine d’années. Depuis, je parcours les montagnes avec leur éleveuse, bivouaquant au gré de nos errances alpines, une vie nomade dans ces territoires européens si densément peuplés, en autonomie, dépendante de la météo et des pâturages. C’est dans ce contexte que les images ont été réalisées.

Après une trentaine d’années passées en entreprise, les hasards de la vie m’ont conduit à devenir photographe indépendant. J’initie des mandats vers des professions ou des activités difficiles à rencontrer dans nos quotidiens (industrie, architecture, monde agricole, organisations caritatives…). Le reste de mon temps, je voyage.

Essences


L’Association des Amis de la Cité de l’espace (AACE) est une association de bénévoles, créée en même temps que la Cité de l’espace à Toulouse en 1997, pour faire connaitre et soutenir la Cité dans sa mission de diffusion de la culture scientifique et spatiale, vers le plus large public possible. Pour ce faire, l’AACE
a mis en place et organise seul ou en partenariat des manifestations telles que des conférences, des rencontres à thème avec des experts à la Cité, des concours (photographie, dessin, nouvelles, …) et des défis (solaire, robotique) inspirés de l’espace et tous les ans, l’AACE décerne des Prix personnalisé dont l’action en faveur de la culture spatiale a été déterminante.

En 2024, l’AACE en partenariat avec la Cité de l’espace, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), la revue Ciel & Espace et la Fondation Ailes de France, a organisé la deuxième édition de son concours photo et vidéo, sur les thèmes liés à l’astronomie, au ciel, aux nuages et aux phénomènes météo, à des portraits et à des métiers, aux objets artificiels. Plus de 100 photographes amateurs ont soumis près de 270 photos et
vidéos. Une sélection des meilleures photos ou encore des plus inspirantes est présentée dans le cadre de Phot’Aubrac 2025.

Nebuleuse Lagon © Olivier Ravayrol

Dernières lueurs

Photographe naturaliste depuis 25 ans, notamment dans les territoires sauvages où l’homme est peu présent, passionné par le froid et la glace, je parcours depuis une quinzaine d’années les grands espaces polaires et nordiques : Arctique, Antarctique, Scandinavie, Canada, Patagonie, etc. La photographie est pour moi le moyen de saisir et transmettre la beauté éphémère de ces territoires vierges et fragiles. Je collabore avec plusieurs partenaires : l’agence Naturagency qui distribue mes images, Sony France et Camara qui fournissent mon matériel, la galerie « Vent des Cimes » à Grenoble qui me représente. Je suis également l’auteur de deux livres : « 80° NORD – Svalbard » sorti en 2014 qui a remporté le prix Best Book of the Arctic 2015 aux global Arctic Awards et « Terres de Silence » sorti en 2022.

Dernières lueurs

Lentement, le soleil décline vers l’horizon. Les rayons basculant à l’oblique détourent d’un trait de lumière délicat les silhouettes et les paysages. Instant subtil où la nature se devine plus qu’elle ne se montre. Et puis, en quelques secondes, le soleil passe sous l’horizon : le dernier rayon disparaît et avec lui, la magie de l’instant.

Cette nouvelle exposition en clair-obscur d’animaux polaires qui se dévoilent subtilement aux premières ou dernières lueurs du jour symbolise un monde qui expire sous nos yeux : nous en voyons peut-être les derniers éclats avant que les mondes polaires ne disparaissent complètement… Dernières lueurs veut peut-être aussi dire dernière lueur d’espoir si nous arrivons rapidement et collectivement à prendre les bonnes décisions pour sauver ce qu’il reste à sauver…

Tempête de silence

Né en 1981 en Lozère, je n’ai jamais quitté mon département. J’ai longtemps cherché une façon d’exprimer mon regard sur le monde qui m’entoure. Plus jeune j’ai beaucoup dessiné, puis j’ai découvert la photographie de manière autodidacte, il y a 25 ans. Très vite j’ai ressenti une réelle motivation à explorer l’univers naturel dans lequel je vis, comme retranscrire les émotions à travers mes photos lorsqu’une lumière furtive s’invite dans le paysage. Je suis désormais photographe indépendant. Il n’y a pas de plus beau métier que de vivre de sa passion.

Depuis plus de quinze ans, je photographie les paysages sauvages et préservés de la Lozère. J’ai souhaité à travers cette série d’images révéler ses paysages subtilement dévoilés par les brumes matinales à l’heure dorée. Chaque élément du décor ainsi que la faune sauvage qui l’habite s’anime sous une lumière éphémère et offre une vision onirique.

Monolithe – Gorges du Tarn

De la Terre vers l’infini

Trente-cinq ans de photographie dans les bases spatiales de Kourou, Cap Canaveral, Vandenberg, Baïkonour et Plesetsk et dans les centres d’entraînement en Europe, aux ÉtatsUnis, en Russie, au Japon et en Chine m’ont permis de couvrir plus de 130 décollages et 23 retours sur terre d’astronautes. Essayant de capter la puissance de chaque décollage en plaçant mes appareils au plus près, privilégiant les grands angles pour m’immerger dans la scène et cherchant toujours un point de vue insolite, mes images sont créées pour servir la communication de l’ESA qui est l’Agence spatiale européenne, l’équivalent de la NASA en Europe, qui célèbre ses 50 ans d’existence en cette année 2025 !

Né en 1965, après une scolarité en France, j’obtiens une licence en photogrammétrie à l’école de photographie de l’Istituto Europeo di Design à Milan, Italie. Après mon service militaire au service photo de la BA113 de St Dizier, je travaille au sein du Service Optique du Centre Spatial Guyanais de 1989 à 1992. J’y assiste à vingt-trois lancements d’Ariane 4. Je serai ensuite employé comme photographe d’architecture pour les sociétés EIFFEL, SUNGLASS et Ricardo Bofill. De 1995 à 1997, je reprendrai la photographie spatiale au sein du service iconographique du CNES et de Matra Marconi Space. Depuis décembre 1997, je suis photographe et producteur image à la communication de l’Agence Spatiale Européenne (ESA).

Thomas Pesquet en entrainement dans la capsule Soyouz à la cité des étoiles en Russie, octobre 2014

Fabien DAL VECCHIO

Il y a un peu plus de vingt ans, mon appareil photo prend sa place dans mon sac à dos et ne le quittera plus. Témoigner des paysages devient une nécessité. Je commence alors à sublimer cette belle vallée de l’Ubaye. Devenir l’explorateur de sa propre vallée est un jeu savoureux qui me ramène en enfance. La seule différence est que cette aire de jeux que j’ai côtoyée plus jeune s’est sensiblement agrandie.

Né en région bourguignonne, j’embarque en 1988, à l’âge de 10 ans, avec ma famille pour la Vallée de l’Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence). Très rapidement, je m’adapte aux nouveaux paysages et à cet environnement montagneux qui ne m’était pas familier. Faisant place aux couchers de soleil tardifs, l’Ubaye notamment en automne s’éteint rapidement derrière des sommets culminants pour certains à plus de trois mille mètres.

Comme à Giverny

En 2018, j’ai découvert la Voie de l’Eau et suis devenue la Voix de l’Eau. Depuis 2021, je m’y consacre à temps plein, réalisant les portraits de hauts lieux de l’eau pour les communes, les exposant sur les lieux même des prises de vue ou dans des lieux d’art contemporain. En cinquante expositions dans plus de dix pays, ces photographies ont résonné avec les âmes en quête d’harmonie et de contemplation.

Le rendu comme de la peinture est entièrement naturel. Sans retouche, sans superposition, mes photographies capturent ce que l’eau peint d’elle-même, reflets vibrants, opalescences, irisations, fragments de lumière et de couleurs qui rappellent Monet et ses Nymphéas. C’est une invitation à admirer l’infime, à ralentir, à retrouver l’émerveillement face au naturel.

L’exposition Comme à Giverny s’inscrit dans une nouvelle manière d’organiser mon travail, selon les courants picturaux qui l’inspirent. Je me consacre à la consolidation de deux livres, l’un qui retrace l’évolution de la représentation de l’eau dans l’art et l’autre qui montre que l’on trouve dans l’eau tous les courants de l’art : abstraction, surréalisme, expressionnisme, romantisme… A Phot’Aubrac, l’Impressionnisme est à l’honneur. 

Biotope – Photographie sans retouches de plantes immergées dans le Lac Biotope de Combloux – plein midi, ciel plat, reflet lisse et brillant

À haute vitesse une immersion dans l’univers des sports mécaniques

À 25 ans, je suis encore débutant photographe, envahi par une passion depuis deux ans. Et dès mes premiers clichés, j’ai su que mon propos serait de capturer l’émotion brute des sports mécaniques, la vitesse, l’endurance. Chaque image est une histoire, une fraction de seconde figée qui révèle la puissance et la détermination des pilotes et de leurs machines. Mon rêve serait de participer au Dakar, cette course légendaire où l’homme et la machine repoussent leurs limites dans des paysages à couper le souffle. À travers mes photos, je veux partager ma passion et faire vivre des aventures à ceux qui, comme moi, vibrent pour l’extrême.

À haute vitesse : une immersion dans l’univers des sports mécaniques

Plongez dans un univers où chaque fraction de seconde compte, où la vitesse et l’intensité se conjuguent pour créer des instants d’une rare beauté. À haute vitesse explore la rencontre entre la précision des objectifs et l’adrénaline des sports mécaniques.

Mes images dévoilent le défi technique que représente la capture de bolides lancés à pleine allure, entre motos rugissantes ou voitures de course défiant les lois de la gravité. Les jeux de flou, les contrastes et les arrêts sur image offrent une plongée dans l’esthétique de la vitesse. Cette exposition met en lumière le dialogue entre la technologie photographique moderne et l’agilité du regard humain, complémentaires pour saisir ces instants éphémères. Derrière l’objectif, mes secrets transforment la vitesse en art.

À l’origine

À l’origine de la vie, il y a moins d’une dizaine d’acides aminés dits « primaires » qui se forment spontanément dans les expériences de chimie prébiotiques ou que l’on retrouve dans certaines météorites. Vraisemblablement, les premières protéines n’étaient formées que de ceux-ci. Les autres sont le produit des métabolismes primitifs qui, peu à peu, ont engendré la complexité et la diversité de tous les organismes vivants. Il y a en tout et pour tout vingt (plus deux) acides aminés qui entrent dans la composition des protéines et qui ont souvent aussi une fonction biologique sous leur forme simple. Je les ai tous testés. Ce sont ici les briques élémentaires de la vie qui dévoilent leur beauté cachée, leurs couleurs invisibles, leurs formes étonnantes sous l’objectif du microscope, éclairées par la lumière polarisée.

Né en Auvergne, photographe amateur depuis 30 ans, j’ai commencé seul avant de rejoindre le club photo de Poligny (Jura) peu après 2000 pour en devenir un des animateurs. J’aime beaucoup expérimenter et je me suis essayé à peu près tous les domaines de la photographie. En 2020, lors du confinement, j’ai monté mon appareil sur un microscope et commencé à photographier des cristaux sous lumière polarisée.

Arginine : Je sème à tous vents ! Cristaux de L’Arginine, Acide Aminé protéinogène assemblage panoramique de 5 photos sous microscope polarisé Sony Alpha 7 II, 200 iso, 0,7 sec

KAO

Je fais des photos depuis longtemps mais j’expose depuis une dizaine d’années.
Expositions internationales : Zenith Photo Awards Berlin, Addis Foto Fest Addis-Abeba, Eyes On main Street Wilson, NC (USA), Kuala-Lumpur, Nuits Photographiques Essaouira, Lens op the mens Pelt (Belgique), Kakutan’art Brazzaville, Pingyao Photography Festival (Chine), Xiaoshan International Talent Center Hangzhou (Chine), Jeonju International Photo Festival (Corée du Sud), Photographic nights of Selma (Alabama).
Expositions françaises : Festival du Regard (Cergy), Festival photoreporter off (Saint Brieuc), Ville de Dinard, Rencontres Photographiques de Chabeuil, Phot’Aubrac, Chemins de photos, Rencontres du Prieuré (Salaise sur Sanne), Focales de Bretagne sud (Etel), Au fil du sentier (Renage), Biennale Photographique d’Épinal, Barrobjectif, Présence Photographie (Montélimar).
Édition : Ethiopia, 192 pages et plus de 100 photos.

顔 Kao

Kao en Japonais signifie Visages.
L’harmonie des visages japonais symbolise la résilience. Ils ont connu le chaos, refusé de le voir pendant quelques années puis ils l’ont surmonté et vivent avec son souvenir. Après le choc du chaos, l’ordre de la vie a repris son cours exprimant sa transcendance à travers le visage de l’autre, comme le dit si bien Emmanuel Levinas.
Ce Kao, message d’altérité, est fondement de toute éthique. 

Akènes en folie

Photographe autodidacte, je pratique dès l’âge de treize ans, avec mon premier instamatic. Quelques années plus tard, j’achète mon premier réflex argentique qui devient très vite mon indispensable outil de communication, avec lequel je photographie beaucoup dans les années 80 – 90 et passe le plus clair de mon temps en chambre noire, à voir se révéler mes photos. En 2005, j’opte pour mon premier réflex numérique où la magie du labo se transporte sur l’écran d’ordinateur. C’est là que ma passion pour la photographie nature débute : je veux capter les lumières, saisir les minuscules sujets dans leur univers si fascinant et si étrange. Je partage ces images dans différents festivals en France, Belgique et Suisse. Certaines de mes photos et portfolios ont été publiés dans des magazines tels que le magazine macro « Images et Nature », « Macrophotographie » et « Chasseur d’images ».

Akènes en folie
Le Salsifis sauvage, ou Salisifis des prés, Tragopogon pratensis, est une espèce de plantes à fleurs appartenant à la famille des Asteraceae. Également nommée Barbe-de-bouc, cette espèce de l’hémisphère Nord est très présente en Camargue, dans les Alpilles et en Crau. Caractéristique des prairies de fauche, elle est comestible. Je propose ici un nouveau travail graphique (sur papier Fine Art et support Dibond) à propos de ces akènes que j’aime photographier en extérieur et lumière naturelle.

Kaléidoscope

Inde : Fragments de vies

Autodidacte, ma passion pour la photographie est devenue mon échappatoire. Ado, je photographiais les fleurs, araignées et gouttes d’eau du jardin de mes parents, munie d’une macro. Le sujet principal est un point d’accroche qui doit épouser les éléments secondaires, le tout pour obtenir un ensemble homogène. Figer un instant, n’est pas suffisant à mes yeux, celui-ci doit suggérer une histoire, émerveiller les spectateurs en les projetant dans une atmosphère. Mes photos poursuivent toutes la même démarche : partager et communiquer au public ma sensibilité et mes impressions ressenties à l’instant de la prise de vue.

A 28 ans, je rejoins l’Inde pour des raisons professionnelles. Cette opportunité a été le point de départ pour m’immerger dans un nouvel environnement. Durant quatre années, j’ai consacré mon temps libre à ma passion. En train, rickshaw ou moto, j’ai parcouru des kilomètres pour découvrir la magie de ce pays. Avec mon appareil photo, j’ai pris goût au voyage solitaire pour rencontrer la population des quartiers populaires et échanger sur leurs cultures et leur quotidien. L’Inde est une terre d’inspiration, de couleurs et de vies qui apportent des possibilités infinies. Un quartier populaire est un lieu de vie, mêlant odeurs, bruits et lumières. Écrire avec la lumière naturelle m’a permis de mettre en avant les instants de vie.

La Fumée Rouge, Varanasi 2021 L’encens embaume l’air et les mantras s’élèvent vers les cieux en l’honneur de la déesse Ganga, mère bienveillante des âmes.

Après la tempête

Le reportage que je présente relate les déboires d’un agriculteur de 88 ans, victime d’un violent orage de grêle alors qu’il n’était pas assuré. Son témoignage met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés celles et ceux qui peinent à se relever de telles situations. 
Cette réalité dramatique et inquiétante pourrait bientôt toucher de nombreux foyers dépourvus d’assurance, alors que la fréquence et l’intensité des catastrophes climatiques ne cessent d’augmenter.

Ma pratique de la photographie a longtemps été marquée par des périodes d’inactivité, jusqu’à mon installation dans les Pyrénées-Atlantiques en 2022, où j’ai renoué avec cette passion afin de redécouvrir la terre de mes aïeux. Je me suis lancé en 2024 dans la réalisation de mon premier projet documentaire – dont je présente ici un volet -, ce qui m’a donné l’opportunité d’explorer de nouveaux horizons, tels que le recueil de témoignages et l’écriture. Ce projet m’a donné l’envie de continuer à explorer et documenter les sujets et enjeux qui nous entourent. C’est dans cette optique que j’ai rejoint en 2025 l’agence Hans Lucas.

Les Matriarches

Droit à l’éducation, à la contraception, salaire, autonomie, représentation politique sont quelques-uns des droits que les femmes ont arraché depuis le XVIIème siècle. Il existe aussi des sociétés, peu nombreuses, qui fonctionnent autrement, où certains pouvoirs clés sont aux mains des femmes. Ces sociétés, j’ai voulu les rencontrer, les photographier et témoigner de ce qu’elles m’ont appris, tout en me laissant guider par les travaux des ethnologues. C’est l’objet de ce livre. Lorsqu’en 2008, j’ai commencé à identifier ces communautés puis à organiser des reportages, j’étais loin d’imaginer la complexité et la richesse des constructions sociales que j’allais découvrir. Les Moso en Chine, les Minangkabau en Indonésie, les Comoriennes en Grande Comore, les Estoniennes en Estonie, les Bretonnes en France, les Samburu et Turkana au Kenya, les Touaregs en Algérie, les Bijagos en Guinée-Bissau, les Zapotèques au Mexique, les Navajos aux États-Unis… et bien d’autres sociétés, ailleurs, gérées par des femmes, chacune à sa façon.Des femmes qui transmettent le nom et l’héritage, ou possèdent la terre, la maison et les terrains cultivés, qui choisissent leur compagnon, décident du divorce, s’organisent face à la longue absence de la gent masculine, qui gèrent les ressources financières, organisent les cérémonies religieuses, sont décisionnaires d’un conseil ou souveraines, ces femmes forment l’ossature de la société et leur rôle central, féminin, est respecté.

Née d’une mère tchèque et d’un père algérien, elle parcourt le monde, boitier photographique en main. Ses reportages sont publiés dans la presse française et internationale, tels que Geo, Le Monde, Le Figaro, Marie Claire, D-La Repubblica, Terra Mater, Courrier International, Unesco, etc. Son travail a été exposé dans des galeries, musées et festivals, parmi lesquels Visa pour l’Image, le Festival Photo La Gacilly, le Musée du Quai Branly et la Biennale de Bamako.
Polyglotte et avide de découvertes, Nadia allie son « 3e œil » et son empathie pour donner vie à ses passions profondes. Son approche photographique met en lumière la diversité du monde et les vies de ceux qui, souvent dans l’ombre, en sont les acteurs essentiels et enrichissent la planète. Depuis plusieurs années, elle se consacre à des projets de longue haleine, en mettant l’accent sur la condition des femmes.

Photographe professionnel résidant en région Bourgogne et originaire du Gard depuis 2017, j’encadre des groupes de photographes lors de stages photo nature en France et à l’étranger. 

Le Caméléon est un animal qui m’a toujours fasciné. Depuis quelques années, j’ai cherché à le rencontrer et à le photographier en Europe car il m’a semblé d’autant plus extraordinaire de découvrir, à nos portes, cet animal hors du commun. Cette exposition, où le caméléon commun est mis en avant de façon artistique, veut attirer l’attention sur une espèce en danger face à l’urbanisation des côtes méditerranéennes. 

Cette exposition sera complétée par un dessin original de caméléon de l’artiste Camille Poli.

Corée du Nord

De Belfast en 1975 à la guérilla aux Philippines, en passant par les mouvements palestiniens ou le Front Polisario, il couvre les guerres de libération pour l’agence Sipa Press avant de devenir photojournaliste indépendant en 1981 et de documenter des reportages de société (prostitution des enfants à Manille, Indiens Navajos…) pour des magazines français et internationaux. Depuis, il a publié plusieurs livres dont Photojournalisme le guide, avec Yann Morvan, la référence dans le métier. Installé dans le Gard depuis 2003, il crée l’agence Photovoyageurs qui veut apprendre à voyager autrement en perfectionnant sa façon de photographier. En 2021, il publie Les dynasties de Camargue, résultat de vingt ans de travail à propos des grandes familles et traditions taurines. Ses photos sont diffusées par Hemis, Sipa Press et une dizaine d’agences internationales.

En 1988, j’étais le premier photographe occidental à entrer en Corée du Nord. C’est Henri Krasucki en personne qui m’a donné le feu vert pour y accompagner une délégation de la CGT. J’ai été libre de photographier ce que je voulais. Grande sensation quand on sait que personne n’était passé avant. Je rêvais d’y retourner. En 2019, j’y ai emmené un groupe de photovoyageurs, encadrés avec des conditions plus strictes. Je me suis attaché à montrer le quotidien des nord-coréens et à sortir des clichés négatifs sur le pays. Sting chantait que les Russes aimaient aussi leurs enfants ; cela aurait pu s’adapter à la Corée du Nord.

Au fil de l’eau, le temps s’écoule

Balade au cœur de quelques cascades du Doubs et du Jura, cette série met à l’honneur l’eau source de vie, élément naturel dont nous devons prendre grand soin. Cette source n’est pas intarissable, chahutée par les modifications climatiques elle alterne entre cours d’eau en furies et résolument à sec, malmenée par la pollution et divers activités humaines, c’est ainsi que le temps s’écoule au fil de l’eau.Je me ferai un plaisir de vous expliquer les techniques de prise de vue photographiques, mais aussi mes constats sur les dérèglements général de l’hydrologie.

Né en 1966 à Laval, j’ai depuis plusieurs années la chance d’habiter la belle région du Jura où j’exerce mon métier de photographe professionnel. Passionné par la nature dès ma plus tendre enfance, mon appareil photo est vite devenu le complice de mes balades. Mon univers de prédilection est très diversifié et s’articule autour de la nature, macro ou plutôt proxy photo, animalier, paysages. Je me suis éloigné de la photo naturaliste à proprement parler, à la recherche avant tout des ambiances, de la poésie en image. Le poète écrit avec les mots, j’essaie d’écrire avec la lumière. Chacune de mes images ont leur histoire et je suis là pour vous les raconter.

Myceland

En 2003, un voyage initiatique en Islande a changé ma vie. C’était le début de ma carrière  de photographe et journaliste de voyage. Quelques expositions et de nombreuses  parutions ont ponctué ces deux décennies. Depuis 10 ans, je partage mon expérience et  ma passion en créant et en accompagnant des voyages photos.

Je passe environ deux  mois par an en Islande. Cette exposition et ce livre sont une façon de rendre à mon  second pays ce qu’il m’a donné. 
Les photographies qui constituent MYCELAND, le livre et l’exposition, sont celles qui ont  résisté au passage du temps et qui sans faiblir, résonnent en moi de façon très intime.  Elles apparaissent comme une succession de haïkus visuels, qui dialoguent entre eux,  racontant une histoire qui les dépasse. Mélancolie, calme, minimalisme, force et douceur,  elles ont cette saveur que je cherche comme une évidence sur cette terre où les éléments  s’affrontent magistralement et à laquelle l’homme s’accroche tant bien que mal.

Éruption de Fagradalsfjall, septembre 2021

Oiseaux de l’extrême Voyages en haute mer

lbatros, macareux, manchots, sternes, pétrels, labbes, fous, guillemots, goélands, mouettes, pingouins, fulmars ou encore frégates… ces oiseaux vivent en équilibre dans l’un des milieux les plus extrêmes de la planète : la haute mer. Arnaud Guérin est allé chercher les histoires de ces oiseaux sur tous les océans de la planète, des Malouines à la Nouvelle-Zélande, des Galápagos à l’Islande, des îles Anglo-Normandes aux Féroé, de l’Écosse au Spitzberg. Il nous transporte dans l’intimité de ces oiseaux à travers un véritable récit de voyages iodés et scientifiques. Au-delà de l’émotion visuelle, ces oiseaux nous révèlent les richesses et les enjeux de notre planète, l’immense beauté et les capacités d’adaptation aux conditions les plus extrêmes de la nature.

Géologue, titulaire d’un DESS en Environnement, photographe professionnel, auteur de nombreux livres et documentaires pour la télévision (ARTE, France 2), guide de voyages thématiques et conférencier, Arnaud Guérin est passionné par la Terre et la nature. Si la parole et l’écriture sont deux moyens d’expression qu’il apprécie particulièrement, c’est avec la photographie qu’il aime capter l’attention du public pour l’emmener vers la connaissance en lui révélant les beautés et les trésors de la nature. Depuis son premier voyage en Islande, il y a plus de 20 ans, il a développé une passion dévorante pour les oiseaux de mer. Depuis, il n’a de cesse de saisir leur vie sur les côtes et les océans de la planète.

www.arnaudguerin.com

Le livre « Oiseaux de l’extrême – Voyages en haute mer » est disponible aux éditions Delachaux et Niestlé. L’exposition est montée en partenariat avec les éditions Delachaux et Niestlé, le festival de Montier en Der et Colorpix.

À l’ombre d’un regard

Avec cette exposition, je vous invite à me suivre au cœur de l’Afrique de l’Est et parcourir un océan de verdure entre la chaîne de montagnes des Virunga (chevauchant la République Démocratique du Congo, l’Ouganda et le Rwanda), et leurs forêts luxuriantes et impénétrables. Dans ces espaces tropicaux, nous découvrirons les seigneurs de ces lieux : le gorille de montagne et le chimpanzé. Ces forces tranquilles nous dévoileront un peu plus leur vie quotidienne et leur fragilité.

Porté par le désir de sensibiliser le grand public aux problèmes des espèces menacées, je me suis fixé, depuis une trentaine d’années, d’aller à leur rencontre. De la terre à la mer mes voyages m’amènent à collaborer avec des agences impliquées dans l’environnement et à participer à différentes missions scientifiques pour l’identification et le recensement d’espèces marines et terrestres. Lors de mes retours en France, je partage mon expérience, j’échange avec le plus grand nombre lors de conférences et d’expositions : une étape essentielle pour tenter d’éveiller les consciences sur les problèmes environnementaux.

Chimpanzé mâle alpha dans la forêt de Kibale (Ouganda).

Blizzard Arctic fox

Dans cette exposition, nous souhaitons mettre en avant un de nos animaux coup de cœur, le renard polaire et montrer la résilience qu’il met en œuvre pour surmonter les conditions météo parfois extrêmes dans la péninsule de Hornstrandir en Islande.

Passionnés par la nature et les grands espaces, nous sommes un couple de photographes et vidéastes inspirés par les paysages nordiques et les histoires qui les accompagnent. Notre approche repose sur une sensibilité accrue, une recherche constante du « beau » et de la « poésie ». Chaque cliché, chaque plan est pensé pour raconter une histoire, celle de la nature dans toute sa splendeur et de ces moments où tout semble s’aligner à la perfection.

Chaque voyage, chaque projet est pour nous l’occasion d’ouvrir une fenêtre sur le rêve et la déconnexion, d’évoquer la beauté d’un monde sauvage que l’on oublie parfois d’observer. C’est cette vision que nous déposons, avec humilité et passion, dans nos images

Astralitées

Paysages célestes empreints de poésie et de féminité, Astralitées est une invitation à l’enchantement. J’ai  dédié la création de cette série à une illustration romantique de la nuit, une lecture onirique du ciel étoilé  et des astres qui le composent. Les photographies sont mises en scènes par l’autoportrait, ce qui  demeure un travail rare dans le domaine de l’astrophotographie. Mon souhait est d’utiliser ce procédé  créatif comme un point de vue aussi contemplatif qu’introspectif, nous rappelant à chaque tableau  combien la nuit est une alliée fidèle.

La musique est mon premier amour. Dès mon entrée au lycée, je choisis un parcours entièrement dédié à  celle-ci, et lui reste fidèle jusqu’à la fin de l’université. De nature curieuse, mon appareil n’est jamais loin.  J’aime mélanger les disciplines. La musique et les précieuses rencontres réalisées pendant ces années ont  influencé mon approche de la photographie et ses émotions. Aujourd’hui, depuis les hauteurs du  Queyras, les montagnes et leurs nuits étoilées représentent mon domaine d’émerveillement le plus  précieux, un refuge pour ma créativité. Mon univers se compose de rêveries visuelles, que je partage avec  le souhait d’enchanter l’imaginaire d’autres cœurs sensibles.

Les poètes rêvent
Au clair de minuit, j’ai attendu que se révèlent les poètes. Est-ce que les alchimistes des mots naissent parmi ces couleurs ? Au clair de minuit, j’ai entendu les poètes, ceux qui ne rêvent que lorsque la lune est absente. Ils construisent des nuages en forme de coquillages, des colimaçons nébuleux pour se hisser jusqu’aux étoiles, des bateaux de nacre pour naviguer entre les neiges des sommets. Est-ce que les alchimistes des mots meurent parmi ces couleurs ?

L’instant

Photographe passionné, j’explore avec curiosité tous les domaines de la photographie : des vastes paysages aux portraits intimes, en passant par la capture d’instants éphémères en haute vitesse. Chaque image témoigne de mon engagement à saisir la beauté et la diversité du monde qui m’entoure, dans toute sa richesse et sa complexit

Bienvenue dans l’univers captivant de la photographie haute vitesse, qui est un mariage subtil entre la technique et la recherche esthétique. En quête de saisir l’insaisissable, je me lance dans des expérimentations où la durée d’exposition se réduit à l’extrême, synchronisant chaque déclenchement avec une précision chirurgicale. Mon but ? Immortaliser l’instant fugace qui se dérobe à l’œil nu mais qui révèle toute sa splendeur lorsqu’il est figé. Ce qui a débuté comme un défi scientifique s’est transformé en une recherche artistique et esthétique. Ma série L’Instant est le fruit de cette exploration méticuleuse. Chaque cliché est une invitation à contempler l’éphémère, à découvrir la beauté cachée dans les mouvements les plus rapides et les actions les plus furtives. Bon voyage visuel.

Arc en ciel

Connue pour ses compositions intimes et esthétiques, l’imagerie de Florian est l’émergence de sa passion pour l’Arctique. Ma plus grande inspiration pour créer a toujours été la nature, la mettre au centre de nos vies et donner une voix à ceux qui ne peuvent pas parler. Pour lui, la nature est la plus grande des artistes. Son travail célèbre la beauté des continents gelés et leur faune, soulignant leur importance pour la survie de notre planète avec des visuels immersifs et émotionnels qui plongent les spectateurs dans l’environnement polaire. Cinéaste pour des projets comme Polar Bear de Disney Nature, Frozen Planet 2 et Mammals de la BBC, ses images aériennes offrent une nouvelle perspective sur le comportement de la faune.

Florian consacre plusieurs mois chaque hiver et printemps à vivre sur la glace, s’immergeant dans la vie des ours polaires pour documenter leur existence. Avec un engagement inlassable, il brave les conditions changeantes pour capturer des moments qui reflètent sa connexion avec ces animaux dont certains sont devenus des amis. Vivant dans des capsules tractées par des motoneiges, l’équipe qui l’accompagne a pu se familiariser avec l’Arctique et les diverses personnalités des animaux observés. Les caméras de Florian, extension de son cœur et de son âme, révèlent l’essence véritable de la nature sauvage arctique

Romance Polaire 
Un mâle et une femelle ont trouvé un moment de répit, partageant un moment d’intimité pendant leur parade nuptiale. Dans cet instant, malgré le froid glacial, l’émotion était si intense que des larmes ont coulé sur mon visage, gelant immédiatement.

Divine comédie

Passionné par la nature, l’astronomie et les phénomènes atmosphériques depuis mon enfance, j’ai découvert la photographie à l’âge de 25 ans. Bercé par les lumières des Pyrénées, j’ai appris en autodidacte, au fil de mes expériences sur le terrain. De nature dynamique et curieuse, la photographie me permet de réunir tout ce que j’aime : mon amour pour la nature, ma soif d’aventure et mon goût pour le voyage. Cette passion m’attire constamment vers de nouveaux horizons, tout en m’offrant l’opportunité de me dépasser constamment en tout point.

À 36 ans, lors de mon premier périple dans le Grand Nord et ma rencontre avec les aurores boréales, la photographie est devenue une véritable révélation. Mon objectif s’est alors tourné vers les astres, et la photographie de nuit est devenue mon domaine de prédilection.Après huit années de travail intense consacrées à l’univers de la nuit – la voie lactée, les aurores boréales, et bien plus encore – entre les Pyrénées et le Grand Nord de l’Europe, j’ai décidé de donner naissance à la série Divine Comédie, qui rassemble mes plus belles rencontres nocturnes.

Vénus beauty

Horizons

L’origine de ma passion pour la photographie trouve sa source dans le lien qui m’unit à la nature, dans ce qu’elle a de plus beau et de plus sauvage. Et où le temps passé peut s’apparenter à une quête d’ambiances fortes, où la lumière et la recherche du beau sont des repères, des marqueurs esthétiques. Cette intention photographique se nourrit de mon attirance pour les grands espaces associée à une approche suggestive et minimaliste, celle qui va à l’essence du sujet.

Horizons est un regard personnel sur la mer. Il me questionne sur le sens profond de l’émerveillement et ce qu’il représente face à l’évolution de notre société et notre rapport à la nature. Une quête de l’essentiel qui nous incite à faire un pas de côté et continuer à regarder vers l’avenir, loin du vacarme du monde. Une recherche sur la couleur : le bleu, couleur froide mais apaisante, couleur de l’eau, de la mer, du ciel, de la nuit. Couleur de la naissance de l’univers et du premier rayon cosmique. Le bleu, symbole de sérénité. Couleur de l’aube et du crépuscule, mes moments favoris où le regard devine plus qu’il ne voit, où je ressens avec plus d’intensité ce que la nature exprime. Une inspiration du photographe Hiroshi Sugimoto pour son questionnement sur l’intemporalité et celle du peintre Mark Rothko pour son invitation à la contemplation des nuances de couleur, m’ont conforté dans cette démarche tout en y mettant ma propre sensibilité.

Une vie à la croisée des mondes

Karine Marchal capture l’essence de l’humanité, guidée par un profond respect pour les personnes qu’elle photographie. Chaque image raconte une histoire, un fragment d’âme pour toucher l’intime, interroger et émouvoir.
D’aussi loin qu’il s’en souvienne, la surface des océans a toujours exercé sur Gilles Auroux une étrange fascination, comme un irrépressible appel à aller découvrir le monde inconnu et mystérieux qui se cache au-dessous pour partager sa beauté avec ceux de la surface.

Nomades des mers d’Asie du Sud-Est, les Bajao Laut ont depuis toujours adopté un mode de vie intimement lié à la mer et leurs pratiques reflètent une connaissance approfondie de ce milieu. Cependant, la modernisation, la surexploitation des ressources et le changement climatique menacent aujourd’hui leur existence et leur culture, accentuant leur sédentarisation au cœur de cités lacustres insalubres. Grâce à nos regards complémentaires, nous vous invitons à explorer un univers où la mer et l’homme coexistent, à découvrir cette vie à la croisée des mondes, celui de la surface et celui du dessous, mais aussi celui d’un mode de vie traditionnel rattrapé par la modernité, espérant susciter une réflexion sur l’importance de préserver non seulement les modes de vie ancestraux, mais aussi l’intégrité de nos océans.

L’hivernant

Âgé de 30 ans et originaire d’un petit village situé aux confins de la Gironde et de la Charente-Maritime, j’ai grandi au sein d’un hameau de trois maisons entourées de forêts et de plaines, à deux pas des marais de l’Estuaire girondin. Depuis plusieurs années maintenant, j’arpente les territoires de mon enfance, en accordant de l’importance à la notion de quête et de suivi dans le temps des espèces observées, notamment les rapaces nocturnes pour lesquels je me suis peu à peu passionné. Je passe ainsi le plus clair de mon temps sur le terrain, dans un désir de reconnexion au sauvage, d’enrichissement de mes connaissances et de sensibilisation du grand public pour la nature qui nous entoure.

C’est dans ce contexte que l’exposition L’hivernant a vu le jour, retraçant la halte hivernale d’une population de hiboux des marais migrateurs à travers une série d’images prises au cœur des marais de L’Estuaire. Ce sont plusieurs saisons d’émerveillement passées à observer ce charismatique rapace me raconter la même histoire presque chaque soir, de sa phase d’éveil après avoir émané presque comme par magie du dortoir, jusqu’à son envol et virevoltes au-dessus des friches, le tout avec une grâce et une maîtrise uniques à observer. Un suivi discret, respectueux de l’espèce et dont je veux, par l’intermédiaire de ces images, raconter les plus beaux moments.

Miettes automnales

Le micromonde invisible

Photographe amateur, j’ai repris la photo il y a maintenant quelques années, après avoir cessé mon activité professionnelle et suite au cadeau d’un appareil photo numérique. Je participe régulièrement à des expositions collectives comme Festival de Mouans-Sartoux, Festival de Tourrette Levens, Fotovar et PhotoBiot notamment. Bien que j’essaye de développer ma pratique dans presque toutes les directions, mes domaines de prédilection restent la photo de rue, l’animalier et la macro.

A travers une démarche artistique éloignée du pur naturalisme, je cherche à montrer la beauté des insectes qui restent souvent invisibles aux promeneurs, tout en soulignant l’environnement dans lequel ils évoluent. Dans ma pratique macro, j’attache beaucoup d’importance aux arrière-plans et aux avant-plans car c’est ce qui va non seulement donner de la profondeur à l’image mais aussi permettre de montrer le sujet dans son environnement.

Pour cela j’aime privilégier des arrière-plans plutôt structurés/texturés, avec des bulles de lumière qui vont me servir à mettre le sujet en valeur mais également à traduire l’ambiance particulière du moment et de la scène et susciter ainsi, je l’espère, l’émotion.

Le réveil du caloptéryx

Rêveries Automnales

Autodidacte, passionné de nature et de photographie dès mon plus jeune âge, j’ai fait mes débuts dans l’argentique ce qui m’a apporté une rigueur de cadrage et de mise au point à la réalisation. Le numérique m’a permis plus de souplesse et la découverte de la macrophotographie avec son univers fantastique où on peut laisser parler sa créativité.

Toutes les photos ont été réalisées les petits matins pluvieux où le soleil timide joue à cache-cache avec les nuages sur un petit mur en ardoise qui serpente en sous-bois, près de chez moi. Des lumières rasantes illuminent les gouttes de pluie en un monde fantastique et la couleur des pierres d’ardoise donnent ces teintes bleutées. Quelquefois des feuilles mortes créent des nuances aux tonalités automnales. 

Prises de vue sur le terrain et dans les conditions du moment.

A quoi rêvent les fleurs ?

Mon travail de l’image explore les paysages naturels et la fugacité de l’instant, principalement en Auvergne et particulièrement dans les Gorges de l’Allier où je réside. Cela fait une dizaine d’années que je pratique la photographie de nature, d’abord comme amateur, féru de paysages sauvages, de contrées nordiques et maintenant comme professionnel. Par des compositions originales, minimalistes et épurées, j’aime approcher de la frontière entre peinture et photographie, susciter réaction et émotion chez le lecteur.

Avec une touche de mystère, A quoi rêvent les fleurs remet en lumière une flore commune et parfois délaissée, quand en plein jour l’œil les noie dans leurs multitudes ou quand l’habitude de les voir nous les fait oublier. Entre portrait végétal et impressionnisme, cette série photographique, empreinte d’une approche picturale et onirique, isole les sujets jusqu’à laisser poindre en chacun leur personnalité. Les photographies sont réalisées en Auvergne, sans trucage numérique ni multi exposition, avec des accessoires d’éclairage élaborés pour ce projet. Et bien sûr, sans laisser d’autres traces de passage que des pensées, mélangées à celles des fleurs.

Douceur dans un monde de…

Madagascar, un monde entre ciel et terre

Au fil de ses voyages, il découvre Madagascar et éprouve un véritable coup de cœur pour l’île rouge. Depuis dix ans, il multiplie les séjours en terre malgache, y passant deux mois par an. Il explore le territoire en posant un regard sensible sur une île à la richesse naturelle exceptionnelle mais fragile et à la population profondément accueillante mais d’une pauvreté émouvante. Depuis quelques années, il nourrit un projet d’exposition et d’ouvrage original destinés à témoigner de la beauté malgache.

Cette exposition est une invitation à explorer Madagascar à travers les regards qui façonnent cette île unique, entre la résilience humaine et les incertitudes d’un écosystème en danger. Madagascar, terre de contrastes, est un lieu où l’homme et la nature cohabitent dans un dialogue précaire.

L’exposition propose ainsi une rencontre saisissante entre ces deux mondes : d’un côté, l’humain qui sourit malgré l’incertitude de son avenir ; de l’autre, la faune qui disparaît à petit feu, victime des pressions écologiques et humaines. Ce contraste saisissant rappelle que, dans cet équilibre fragile entre ciel et terre, l’avenir de l’homme et celui de la nature sont inextricablement liés.

Madagascar, Vers Ilakaka, des millions de sauterrelles ont envahies le paysage. Des enfants les attrapent avec des moustiquaires.

Les forçats de la mer

Je veux parler des femmes qui travaillent à l’abri des regards, dans des conditionsdifficiles, l’enfer parfois, à tirer des filets souvent vides de poissons mais remplis de déchets rejetés par les bateaux usines qui pêchent au large, pendant que les touristes profitent de la plage. Ces hommes et ces femmes qui travaillent la journée à vider et à avitailler les bateaux de pêche côtière et la nuit venue vendent le poisson sur les marchés. Et qui ont toujours un grand sourire dès qu’on s’intéresse à eux. J’associe ma compagne Van Vu Thi Thu à cette exposition. Grâce à elle, j’ai pu rencontrer des personnes avec qui j’ai pu communiquer et à qui j’ai pu transmettremon émotion, ma compassion et le grand respect que j’ai envers elles. J’espère
ainsi parvenir à changer notre regard sur une humanité oubliée et provoquer un questionnement sur nos réels besoins et notre rôle dans un monde en perpétuel développement au détriment des hommes et de leurs terres.

Reporter photographe professionnel, j’ai couru le monde pendant plus de trente-cinq ans. Sur terre, sur mer et dans les airs, j’ai collaboré avec les plus grands magazines nationaux et internationaux, des agences de presse et des marques prestigieuses. Arlésien, j’ai travaillé comme assistant aux côtés de Jean-Louis Chabassud, créateur du festival OFF pendant les Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles. Une envie de passer à autre chose, cuisinier à mes heures, à cinquante ans, j’ouvre un restaurant avec la complicité de ma famille, pendant plus de douze ans. Aujourd’hui, je vis à Hoi an Vietnam, ému, surpris par la gentillesse de ce peuple mainte fois colonisé, qui me reçoit avec une telle bienveillance.

Le blues de l’Afrique

Je présente cette série, Le blues de l’Afrique, en hommage à la faune sauvage africaine qui me rappelle viscéralement à elle, un peu plus intensément au retour de chacun de mes voyages. Comme partout où le sauvage a encore droit de cité, la faune sauvage africaine est aujourd’hui menacée. Cette série est aussi un témoignage de la fragilité de cet écosystème sauvage et de la nécessité impérieuse de le protéger.

Je suis photographe amateur, passionnée par la nature et les animaux depuis la plus tendre enfance et plus particulièrement par la faune sauvage africaine. La photographie animalière est devenue le biais par lequel je peux exprimer cet amour pour eux. Je suis intimement persuadée que nous faisons partie d’un tout et que chaque être vivant a sa place et une fonction sur terre. Depuis 2018, j’essaie de me rendre une fois par an en Afrique pour allier ces deux passions et pour trouver là-bas une forme de plénitude.

J’ai récemment découvert les procédés de photographie alternatifs dont le cyanotype, le vandyke et plus récemment le platine palladium et j’explore ces univers qui m’enchantent et sont une invitation à prendre le temps. Ils sont l’illustration même de ce que représente pour moi la photo : une poésie visuelle.

Craig, le doux géant

Des chevaux et des hommes

Jean-François Mutzig est connu pour son travail au long cours sur la relation entre les animaux et les hommes, en particulier sur la complicité ancestrale qui unit l’éléphant d’Asie à son cornac. En 1984, il quitte Lille, sa ville natale pour s’installer près de Manosque, dans le sud de la France. Il intègre la presse régionale. Très vite, il cherche à exprimer sa créativité, fasciné par l’image et le courant des photographes humanistes. Sabine Weiss, Roland Michaud, Hans Silvester croiseront sa route et deviendront ses amis. Lorsqu’on se penche sur son parcours, on remarque la relation si particulière qu’il instaure avec les gens, les lieux et les animaux qu’il met en lumière. Chacune de ses images renferme un univers complexe d’expériences et d’émotions.

En Espagne, dans la région de Galice, Jean-François Mutzig a posé son regard sur une coutume étrange mettant en scène des chevaux. A Sabucedo, « A rapa das bestas » est une joute mettant aux prises hommes et poneys sauvages. L’événement sacré se rejoue tous les étés depuis des siècles. Hommes, femmes, enfants et aînés, tout le monde y participe. Un corps à corps intense dans l’arène du village où les plus âgés se chargent de la coupe des crins.

La communion entre l’homme et l’animal. Un rapprochement qui ressemble à de l’amour

Le dernier paradis des éléphants de forêt

Depuis 10 ans, Thomas photographie les éléphants de forêt, mais aussi ceux qui les étudient et les protègent. Moins connus que leurs cousins des savanes, les éléphants de forêt sont en danger critique d’extinction à cause du braconnage et de la déforestation. Avant la colonisation, plusieurs millions d’entre eux vivaient dans les forêts tropicales humides africaines, mais seulement cent quarante mille subsistent aujourd’hui. Chassés pour leur ivoire, ces animaux emblématiques sont essentiels à l’équilibre du bassin du Congo, deuxième poumon de la planète. Dans les parcs nationaux de Nouabalé-Ndoki (République du Congo) et de Dzanga-Sangha (République centrafricaine), les biologistes installent des micros dans les arbres pour écouter les vocalisations des éléphants dans le but de les localiser pour mieux les protéger.
Les images exposées ici ont été prises par Thomas lors de plusieurs missions au Congo et en République centrafricaine pour le magazine GEO, National Geographic, la Wildlife Conservation Society (WCS) et le WWF, entre 2019 et 2023.

Photojournaliste et explorateur du National Geographic, Thomas couvre la protection de la faune dans le bassin du Congo, en Afrique centrale.

Photo © 2023 Thomas Nicolon

Paysages nocturnes

Basé en Savoie, je présente un travail réalisé principalement dans les Alpes françaises. Actuellement, je ne pratique presque plus pour des raisons personnelles. Mais que je revienne sur le terrain ou non, je suis tout de même fier de pouvoir présenter ce travail qui a occupé plusieurs années de ma vie.

Jeune, je n’ai jamais eu de passion particulière pour l’astronomie ou la photographie. Cependant, mes études en cinéma/audiovisuel m’ont immergé dans l’image. A vingt-neuf ans, je décide de voyager seul sans me séparer de mon appareil. Je voyage pour photographier ou simplement par plaisir. Je vis ensuite pendant deux ans en Australie et en Nouvelle-Zélande. C’est là que je découvre la beauté du ciel nocturne. 
Je me souviens de cette première fois, ce moment indescriptible, quand j’ai observé la voie lactée à l’œil nu dans une région sans pollution lumineuse. J’essaie alors la photo de nuit et l’aventure commence. Depuis, je m’y suis spécialisé et ne fais quasiment plus que ce genre de prise de vues.

Circumpolaire Crête d’Âne

Nuits blanches

Astrophotographe, Aude Nowak centre son travail sur la photographie de paysages nocturnes en montagne et territoires hostiles. Son travail vise à offrir un témoignage et du rêve. Un témoignage de ce qui existe, n’est qu’éphémère et auquel chacun n’a pas forcément accès. Du rêve à travers l’émotion et l’inspiration qu’offre la contemplation de l’Univers.

L’exposition Nuits Blanches est le fruit d’un travail astrophotographique réalisé entre 2020 et 2023 en haute altitude, de nuit, dans le froid et/ou la neige, en France, en Suisse et au Chili. Elle vous offre un voyage grâce aux paysages nocturnes lointains et sauvages de notre planète. Vous pourrez en effet découvrir non seulement les ciels nocturnes des deux hémisphères de la planète, mais aussi des paysages lointains peu ou pas connus et en tous les cas hostiles et difficiles d’accès. Les ciels de l’hémisphère nord sont représentés par les paysages des Alpes tandis que les ciels de l’hémisphère sud sont représentés par les paysages du Chili.

La Belle et la Bête

Campagnes sauvages

Âgé de 25 ans, issu du milieu rural agricole, la campagne a toujours été mon terrain de jeu. À arpenter les chemins du bocage, des bois, des plaines, à croiser la faune diversifiée qui les peuple, j’ai très tôt été animé par un fort intérêt pour la faune sauvage. Mon monde est rapidement devenu celui de l’observation, de la discrétion, de la patience. Celui des rencontres rêvées et des cheminements nécessaires pour qu’elles deviennent réalité. Parallèlement, j’ai étudié l’écologie paysagère, la biologie de conservation et été formé à la réalisation de documentaires animaliers.

Des champs. Partout des champs. De vastes étendues ternes en hiver. Devenant une alternance de cultures à la belle saison. Des bosquets, des haies, des petits chemins, un maigre cours d’eau. Un territoire rural banal. C’est à ça que ressemblent les campagnes chez moi. Rien de palpitant à première vue. A première vue seulement. Car il n’y a rien de plus stimulant que de composer avec son milieu. Se lancer des défis à l’échelle locale. Voir du potentiel dans chaque recoin de paysage. C’est ainsi que l’on se rend compte que les campagnes anodines s’animent, elles aussi, de vies sauvages.

Sous la voûte

Entre chien et loup

J’habite la Bourgogne et depuis toujours, j’ai été attiré par la nature et ses habitants. Tout naturellement, j’ai commencé à les photographier. Totalement amateur, j’ai un faible pour les mammifères dans leur environnement. En 2018 nous réalisons un reportage dans le cadre d’une collaboration avec le Parc Lazio Y Molise pour produire un documentaire afin de comprendre et partager les raisons de cette cohabitation réussie, même si tout n’est pas parfait. Je participe depuis des années à des salons photo et dans ma région et ailleurs. J’interviens dans les écoles pour plaider la cause du renard et des prédateurs. Je fais partie d’une association Bourgogne Photo Nature avec laquelle nous organisons des expositions/des projections.

Cette exposition Entre Chien et Loup présente 15 images au format 40×60 prises lors de séances d’affût. L’aube ou le crépuscule sont mes moments photographiques préférés. J’aime le mystère, les ambiances que l’on rencontre à ces heures. L’évolution des boîtiers permet de réaliser maintenant des images très tôt le matin ou très tard le soir afin de saisir cette ambiance d’aube ou de crépuscule ou les ombres furtives qui s’évaporeront dans la nuit.

JUMP

À demeure

Témoins d’une génération, ils habitent l’Aveyron. Ces hommes et ces femmes demeurent dans de vieilles maisons que le temps a marqué et patiné sans totalement les détruire. Tous ces intérieurs paysans se ressemblent ; les papiers peints, les nappes en toile cirée, les objets du quotidien, les décors n’ont ici qu’une valeur d’usage échappant dans leur permanence à toute recherche esthétique liée à la modernité. Ces intérieurs sont tels qu’ils les ont reçus, tels qu’ils les ont conservés comme cadre de vie et sans souvent personne à qui les transmettre.Je photographie ces personnes âgées, attentive à leurs gestes, à leurs expressions, à leurs rides, à leurs mains posées, enfin au repos, traces de la valeur essentielle de ces vies : le travail de la terre.

Accrocher la lune

Je me suis mis à chasser la lune pour lui faire raconter une histoire, pour sublimer l’existant : un clocher, un monument, une montagne. Pour tenter d’insuffler une certaine poésie dans cet événement fascinant. Je réitère l’exercice tous les mois, sans certitude et j’apprends à être au bon endroit au bon moment. Ici pas de photoshop, c’est là tout l’art de l’exercice !

Depuis mon jeune âge, je suis passionné de sports de pleine nature. Je les pratique et les observe exercés par les professionnels : j’ai regardé une multitude d’images de ces sports et récits d’aventures. En grandissant, je me suis mis à la photographie en rêvant à ces images. Vivre en Ardèche est un voyage fabuleux ! Les paysages extrêmement variés, dessinés selon les saisons, sont à la fois de formidables terrains de jeux sportifs et des nids d’émerveillement.En découvrant la slackline il y a 15 ans, j’ai trouvé ma passion : transformer ce sport en art en reliant les montagnes par un fil et photographier cet équilibre précaire. La découverte du sportif américain Dean Potter et d’une de ses vidéos Moonwalk, il y a 10 ans, invita la lune dans mes photographies. Ce défi artistique, technique et sportif ne m’a plus quitté

Partir décrocher la lune

Fantômes Arctiques

En juin 2023, je pars en autonomie en Islande dans un territoire reculé, inhabité, loin du tumulte des endroits les plus connus et touristiques, pour réaliser les images de cette exposition. Les animaux présents sur les clichés sont les seuls habitants de ce lieu perdu et ne sont ni appelés, ni appâtés, ils sont libres et sauvages. Ces photos sont l’aboutissement de mon travail, de la prise de vue à l’impression.

La nature a toujours été mon refuge. Dans le but de partager ces sensations ressenties face au sauvage, je me suis intéressée à la photographie il y a quelques années et ai eu l’occasion d’exposer pour la première fois mon travail en avril 2023. 

Fin 2023, je réalise mes rêves et ouvre Geai d’Encre, une imprimerie d’art à destination des photographes, artistes, illustrateurs et du grand public.

Renard Polaire

Linéa

Linéa est une exploration photographique de la ligne d’horizon, cette frontière subtile et pourtant omniprésente où le ciel et la terre se rencontrent. À travers des compositions minimalistes et épurées, elle nous invite à une rêverie contemplative sur ce concept intemporel. Chaque image de la série est une invitation à la pause, à la méditation sur notre place dans le monde. Linéa nous rappelle que cette ligne, si simple en apparence, est centrale dans notre perception de l’espace et du paysage, quel que soit l’endroit où nous nous trouvons.

Photographe passionnée dont le voyage a débuté en 2016 avec l’acquisition de son premier appareil photo numérique, elle explore un univers poétique et onirique. La connexion entre l’humain et la nature est au cœur de son travail. Forte d’expériences variées, allant de la photographie de concerts et d’événements au photojournalisme pour un magazine local, Isabelle partage son expertise en tant qu’artiste-auteure. Elle accompagne des photographes débutants et propose des stages de formation en post-traitement. Elle échange et précise son regard en partageant sa passion au club photo de Boujan-sur-Libron.

www.isabellepueyo.com

S’élancer

Les illusions d’âmes

À travers l’objectif, je m’aventure dans les Gorges du Gardon, où chaque reflet, chaque lumière, devient une porte ouverte sur un ailleurs. Ma photographie est une quête du fragile et du sublime, une exploration silencieuse de l’instant.

L’eau des rives sculpte inlassablement, doucement, des personnages imaginaires merveilleux, qui ne se laissent voir qu’à l’heure où le vent est absent, quand le souffle s’arrête, que la lumière les caresse et que la nature se prélasse. Quand l’eau se fait miroir. Pas de bruissement d’air, alors apparaissent ces personnages fantastiques.

Je vous invite à vous perdre dans ce monde parallèle, où l’émotion et l’intuition dessinent les contours d’une réalité nouvelle, à la fois familière et totalement inconnue. Embarquez avec moi dans cette aventure et laissez-vous emporter par la beauté invisible qui nous entoure.

Ours mal léché

Le rêve américain

Avec un ami photographe, animé de la même passion, nous avons décidé d’entreprendre un road trip aux USA. Ce pays nous faisait rêver depuis longtemps. Nous étions imprégnés des images véhiculées par les films de notre jeunesse. Un imaginaire omniprésent dans nos esprits : les grosses voitures, les diners surannés, les théâtres monumentaux, etc…
Les USA réservent leur lot de surprises et ce fût une expérience riche en émotions. Mes photos témoignent du rêve américain tel que l’on peut se le représenter : entre fantasmes et désillusions.

Photographe autodidacte depuis maintenant plus de quinze ans, c’est en découvrant l’exploration de lieux abandonnés (URBEX) que ma passion pour la photographie s’est pleinement révélée. J’ai tout de suite été sensible à l’atmosphère dégagée par ces endroits vides de toute activité mais encore tant imprégnés de l’histoire des hommes qui les ont fait vivre.
Lors de mes pérégrinations je « capture » par mes photos ces lieux chargés d’émotions impalpables, tel un témoignage du temps passé. J’ai rapidement éprouvé le besoin de voyager à travers le monde à la recherche de nouveaux lieux, de nouvelles ambiances.

Le shore théâtre

Les Ents ou l’esprit de la forêt

Entre rêve et réalité, entre ciel et terre. Nous ne sommes pas en dehors de la forêt, nous sommes avec elle, intimement liés aux arbres, à la terre et au ciel.

Ces créatures sont l’esprit de la forêt, à la fois réelles et imaginaires, mi-végétales, mi-animales,
mi-humaines, parées de leurs plus belles chevelures faites de racines, d’écorces, de paille, de glaise et d’argile, où viennent se nicher ces oiseaux de nuit. Ces rapaces nous connectent avec le monde céleste, nous allègent de notre condition de terriens. Ils représentent la liberté et l’évasion. Une légèreté naît de cette symbiose entre la nature, les êtres humains, les animaux permettant de nous transcender et nous élever vers des mondes fantastiques. Dans chaque tableau, chaque scène, une histoire est à découvrir ou à imaginer. Les personnages tels des Ents voyagent dans plusieurs mondes, ils viennent dialoguer avec la terre par leur ancrage au sol et avec le ciel, ayant comme messagers ces magnifiques volatiles.
Cette série de photographies est une recherche de reconnexion profonde avec la nature à travers l’art.

Don Quichotte

Origine Amazonie ancestrale

L’Amazonie : berceau de la vie, gardienne de l’histoire, essence du cœur d’un monde qui bat en équilibre. Ici, où les rivières sont des routes et où la forêt respire selon des cycles millénaires, les peuples autochtones perpétuent leurs traditions, prenant soin de la terre comme une extension de leur propre corps.

Cette exposition est une invitation à la rencontre des racines qui nous relient à la nature et à l’ascendance. Dans chaque image, la force du peuple originel et la grandeur de la forêt s’entrelacent, révélant une Amazonie qui résiste, qui enseigne, qui parle.

L’origine n’est pas seulement un point de départ. C’est un appel à reconnaître que nous faisons partie de ce tout, héritiers d’une sagesse qui résonne dans le chant des oiseaux, dans le rythme des eaux et dans la mémoire de la terre.

Puerto Maldonado_Peru, agosto de 2018 Reserva Nacional de Tambopata FOTO: JOAO MARCOS ROSA

À fleur de sel

Une déclinaison du sel dans tous ses états. De l’orange flamboyant des saumures bordant les salins à la douceur des efflorescences blanches en suspension sur l’eau, en passant par les tons chatoyants brun et bleu des tapisseries de cristaux sur le limon, le sel est un artiste qui nous fait rêver.

À la frontière entre abstraction et réalité, Bruno Rostain, photographe autodidacte, capture la beauté insoupçonnée de la nature en explorant ses textures et ses couleurs. Ses photographies, prises au plus près du sol, troublent le regard et invitent à une redécouverte du monde. Jouant sur l’ambiguïté des perspectives, elles évoquent souvent des vues aériennes, alors qu’elles révèlent en réalité des sortes de paysages miniatures, façonnés par les éléments. À travers ses images, il cherche à interpeller et à émerveiller, à révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire. Chaque photographie devient une invitation à observer la nature autrement, à en apprécier les formes, les matières et les nuances subtiles.

Quoi qu’il en goutte

Je m’appelle Bruno. Je suis un mammifère, bipède du genre humain. Mon corps est constitué de 60 % d’eau, soit environ 420 000 gouttes. La première période de ma vie a été aquatique, ayant baigné 9 mois dans le liquide amniotique. Je vis maintenant sur la terre ferme, respirant un air avec un taux d’hygrométrie qui se situe idéalement entre 40 et 60 %, sur une planète composée à 70 % d’eau. J’ai besoin pour vivre de boire l’équivalent de 10 500 gouttes par jour, d’une eau non polluée. 

Je pense que l’eau appartient à tous les êtres vivants, qu’elle ne se privatise pas et qu’il devrait être interdit de l’enfermer dans des bouteilles qui ne servent qu’à vendre du plastique. Plastique pas si fantastique au final puisque ces déchets toxiques finissent… dans l’eau. Je photographie les gouttes pour leur indispensable élégance. Quoi qu’il en goutte, c’est la nécessaire disponibilité en eau potable, pour tous. J’accompagne mes images de textes nés à la source de mes sentiments. C’est en buvant les mots que l’on soigne la sécheresse du cœur.

La rivière

Un regard de sport

C’est l’histoire d’un œil qui capte les moments où l’athlète n’appartient plus uniquement à sa discipline, où l’émotion de l’instant s’inscrit dans le bonheur de l’aventure vécue. Conteur visuel, il capture l’essence du sport et de ses acteurs. Chaque cliché transcende la performance athlétique pour devenir un témoignage des émotions humaines, des instants où l’effort, la joie, la douleur et le triomphe se confondent pour créer une histoire universelle. Il fige l’instant, le magnifie, le rend palpable, comme si le spectateur pouvait vivre l’adrénaline, les acclamations, le moment. Ses photographies dévoilent un univers où l’image raconte une émotion sur une piste d’athlétisme, dans les profondeurs sous-marines, autour d’une piscine ou lors de la réalisation d’un portrait. Son travail saisit ces instants où l’athlète devient l’expression de l’émotion humaine en une célébration de l’esprit sportif et un hommage à la beauté du moment vécu.

Depuis 2008, ce photographe professionnel est rédacteur en chef et responsable de la production photo à SAS L’équipe. Il y côtoie les plus grands sportifs de la planète et les personnalités liées au monde du sport. Il a couvert de nombreux Jeux Olympiques (été/hiver), des Coupes de monde de football, de rugby, une vingtaine de Roland Garros, le Tour de France à 8 reprises, etc… Primé de nombreuses fois (World Press Photo en 2007, prix de la Fondation Varenne en 2019, prix Multimédia Philippe Chaffanjon en 2020, 1er Prix dans la catégorie Sports Extrêmes du concours international Paris Sport photo en 2021), il est co-créateur du Prix international de la photographie sportive « Prix Richard Martin, L’équipe » et auteur de plusieurs livres. 

Dans les vallées isolées du Maramures, La Transylvanie d’hier et d’aujourd’hui

Née en Roumanie en juin 1982, j’ai grandi sous le soleil du sud de la France, dans un cadre lumineux qui a éveillé ma passion pour l’image dès mon plus jeune âge. Après des études d’Histoire de l’Art à l’Université de Montpellier, affinant ma compréhension de la composition, de la lumière et des contrastes, clair-obscur de Rembrandt, jeux de lumière de Caravage et réalisme de Courbet et de Millet, j’ai approfondi mes recherches à Paris sur l’histoire du costume et de la mode sous le Premier Empire, enrichissant ainsi ma perspective historique et mon sens de l’observation. 

Quelques années plus tard, la photographie m’a permis d’approfondir ces valeurs artistiques en m’immergeant dans les vallées isolées du Maramureș. La Transylvanie d’hier et d’aujourd’hui s’est imposée comme une source d’inspiration inépuisable, un projet entamé en 2013 et toujours en évolution. Le Maramureș, province du nord-ouest de la Roumanie, se distingue par ses petits villages authentiques et ses traditions ancestrales, reflétant toute l’âme du pays. Aujourd’hui, ma pratique photographique puise dans la rencontre entre tradition et modernité pour révéler la beauté intemporelle d’un patrimoine vivant.

Les hommes se réunissent pour jouer au 21, le jeu de cartes national, en savourant la Tuicà, l’alcool de prune. Ce n’est pas leur seule distraction : ici aussi, certains habitants ont accès à Internet, comme Vasile Oanea (le deuxième en partant de la droite), un poète jouissant d’une modeste notoriété grâce à ses acrostiches, publiés à la fois sous forme de livres et sur sa page Facebook.
Village de Breb, 2019.

Amerindios do Brasil

Né à Carmo do Rio, Renato Soarès côtoie l’art dès l’enfance grâce à la bibliothèque familiale, à sa mère,
artiste peintre, et à son père compositeur, chanteur et guitariste. À 18 ans, il publie dans les journaux de São Paulo ses photos de Serra de Cantareira dénonçant la déforestation de la région. À 25 ans, il témoigne des illégalités de sociétés forestières puis travaille au journal do Brasil. Orlando Villas Bôas, indigéniste fondateur du parc national de Haut-Xingu, la plus importante réserve indigène du Brésil, l’appelle pour collaborer à l’étude des villages de l’Alto Xingu et devient son mentor. Ils cultiveront une amitié fraternelle. Fervent défenseur des territoires autochtones garantis par la Constitution de 1988, Renato Soarès travaille sans relâche à la préservation de la culture indienne en tant que patrimoine historique du Brésil. Son projet Amerindios do Brasil documente les 305 ethnies et 274 langues du Nord au Sud, de Oiapoque à Chuí. Outre sa finalité éducative, ce projet a aussi pour mission de contribuer financièrement avec les villages indigènes (33 % de la valeur des ventes de chaque photographie revient aux populations) pour leur permettre de s’équiper en matériel et biens utiles au développement de leurs communautés.

Ses travaux dans le domaine de l’anthropologie, de l’archéologie et de la muséologie, combinés à Image Bank, donnent lieu à une vaste production académique, documentaires, dizaines de manuels et livres d’art, conférences dans les écoles et universités d’Amérique latine et d’Europe. L’Académiedéfinit son travail comme une anthropologie visuelle ou encore une anthropologie de la beauté en raison de son engagement à révéler la beauté et la sagesse des coutumes indigènes et de la confiance que lui ont témoignées plus de 90 ethnies qu’il a connues lors de ses 30 années d’expéditions à travers le Brésil.

Petit lutin malin

Passionné de nature depuis l’enfance, j’ai développé un intérêt particulier pour la macrophotographie et la photographie animalière il y a cinq ans. Autodidacte, je me suis formé en parallèle de mon activité professionnelle, avec l’envie de sublimer la beauté du vivant. Toujours à la découverte de nouvelles techniques pour mettre en avant mon sujet.

Cette exposition, Petit Lutin Malin, met en lumière, après 3 ans de travail, un habitant discret de nos forêts : l’écureuil roux. À travers mon objectif et le temps passé en sa compagnie, j’ai cherché à capter son élégance, son espièglerie et sa grâce naturelle. Chaque cliché révèle un instant unique, une scène de vie qui témoigne de la richesse de notre faune locale. Présentée dans plusieurs festivals, cette série est une invitation à plonger dans l’univers fascinant de l’écureuil roux, à observer sa vivacité et à mieux comprendre son rôle essentiel dans notre écosystème.

Acrobate malicieux

Souffle blanc sur l’Aubrac

Né en 2001 en Lozère, j’ai découvert et arpenté les sentiers de mon département depuis mon plus jeune âge. Ma passion pour la photographie a commencé vers l’âge de 10 ans, lorsque j’empruntais l’appareil photo de mes parents lors de balades en famille. Longuement mise de côté pendant mes études et d’autres projets professionnels, cette passion est revenue de plus belle fin 2022, avec l’achat de mon propre appareil photo. Habitant à quelques kilomètres du plateau de l’Aubrac, c’est dans ce milieu rustique, immense et surprenant que j’ai su trouver mon terrain de jeu. Chaque photo est pour moi une façon de figer un instant, une lumière ou une atmosphère unique. Pour finir, je ne veux pas seulement vous présenter mes images, mais plutôt vous faire vivre des émotions.

Je vous présente Souffle blanc sur l’Aubrac, une série de photos pour transmettre l’émotion et la rigueur du temps glacial sur le plateau de l’Aubrac drapé de son manteau blanc. Chaque photo, prise au cours des deux dernières années, raconte une histoire et dévoile le caractère qui se cache entre les pierres d’un buron ou derrière un simple fil barbelé.

Buron givré

Au fil des Cévennes

Photographe indépendant résidant dans le Gard, Thierry Vezon se consacre à la photo nature depuis 2004. Ses lieux de prédilection sont situés dans le Sud de la France : la Camargue, les Cévennes… Spécialisé dans la photographie de faune et de paysages, il pratique aussi la photo aérienne. Il collabore avec des périodiques en France (Terre Sauvage, Nat’images, Géo…) et à l’étranger (Animan, Naturfoto, Roots…). Il a publié une vingtaine d’ouvrages, les derniers étant Camargue entre ciel et terre, Un voyage en hiver, Cévennes d’arbres et de pierres (Ed. Alcide). Ses images sont exposées dans les grands festivals de photos nature et dans plusieurs galeries en France et en Suisse.

J’arpente les Cévennes depuis mon plus jeune âge, en espérant contribuer à ma façon à la protection de la nature et à la valorisation du patrimoine cévenol. Que d’émotions ressenties dans cette nature cévenole éblouissante en toute saison. Que de beauté dans les contrastes des paysages : vallées cévenoles et gardons, chaos granitiques sur le Mont Lozère, magnifiques forêts aux couleurs d’automne et en hiver dans le massif de l’Aigoual, douces bruyères en été. Se fondre dans la nature, partager l’intimité d’un héron, s’émerveiller devant le vol d’un vautour fauve dans les gorges de la Jonte ou devant le galop des chevaux de Przewalski… La plupart des photos de cette exposition sont issues des livres Cévennes d’arbres et de pierres et Cévennes lumières.

Hommage à Monet

Les âmes silencieuses

Je suis photographe autodidacte depuis plus de trente ans, j’ai commencé la photographie au lycée en Belgique. Nous avions une petite chambre noire sous les combles de notre établissement. Nous développions nos photos en noir et blanc et je me souviens encore de l’odeur spécifique des produits. Depuis plus de quatorze ans, je me suis spécialisée dans la photographie de lieux laissés à l’abandon. Ma démarche photographique consiste à immortaliser des lieux vides de toute vie. Je sensibilise le public à la dégradation naturelle ou humaine d’endroits figés dans l’espace-temps, là où la vie s’en est allée, laissant la poussière se déposer sur les souvenirs.

La série présentée est nommée Les âmes silencieuses pour se rappeler notre passé, nos objets du quotidien, nos moments en famille, la vie d’antan. Beaucoup de monuments historiques, religieux, industriels ou châteaux, manoirs et maisons, sont laissés à l’abandon pour diverses raisons, notre patrimoine disparaît petit à petit dans l’oubli. Je suis là pour en garder une mémoire en photographiant ces lieux chargés d’histoires, d’émotions, de mystères, de souvenirs et d’âmes errantes.

Le salon de coiffure d’Odette

Créer ensemble : douze
mois, douze photos

Suite à l’idée lancée au cours d’une soirée de réaliser des photos d’humour au sein du Club Photo, Sophie d’Alignac, fidèle à son univers de “mise en scène photographique”, propose aux membres du Club de réaliser une série de douze tableaux afin d’illustrer les mois de l’année pour un calendrier à l’esprit décalé. La touche humoristique et les détails liés à l’univers photographique rappellent l’ADN de notre Club tout en reflétant son ambiance et l’élan de création qui nous est commun, quels que soient nos univers spécifiques. Une cinquantaine de membres du club se sont impliqués dans cette œuvre collective.

Fronton Road

Depuis plus de 130 ans, avec aujourd’hui de 8500 adhérents, la FPF regroupe des auteurs couvrant tous les styles de la photographie : sport, portrait, paysage, animalier, naturaliste ou artistique, des plus classiques à la photo émergente. La FPF tient à mettre ses auteurs en avant et présente leur travail dans des salons partout en France, dans sa revue France Photographie et le Florilège annuel. Sacrée championne du monde par la FIAP en 2023 et 2024, la FPF est heureuse de présenter ici plusieurs de ses Expositions Prestige : sur bâches, les meilleures images extraites des compétitions nature 2024, à l’intérieur, 10 portraits de la série Championne du monde, des photos issues du National Reportage 2024, des tirages nature et la série de notre Union Régionale 12.

© Les yeux dans les yeux – Patrice Leroux

Instants d’Aubrac

L’Aubrac est un sujet photographique inépuisable, protégé des ravages du temps. Au fil de nos balades, le long des drailles et des murets, nous avons découvert ses différentes facettes dorées de lumières surprises et nous avons picoré ces instants privilégiés, de brumes en arcs en ciel. Pendant qu’au bout du sentier, un taureau placide nous regarde passer en ruminant, à l’ombre maigre d’un sorbier. Ce sont ces moments, amassés d’années en années, que nous souhaitons aujourd’hui partager, pour rendre à ce lieu magique ce qu’il nous a donné, à travers nos photos.
Rejoignez-nous sur : https://forum.instinct-photo.fr/

@ LAURENCE FOURNIER

Le sel en photos à travers le monde

Cette exposition représentera une série de 28 photos sur le thème du sel : son exploitation dans le monde, ses paysages, les femmes et les hommes qui y travaillent. Cela permet d’avoir une diversité d’approches entre paysages vus d’un paramoteur, des reportages sur les habitants qui travaillent cette matière, les paysages des marais salants sculptés par l’homme pour récupérer cette denrée précieuse, le sel.

Association de photographes internationaux, nous souhaitons partager notre passion. C’est pourquoi nous fédérons et organisons des expositions pour mettre en valeur le travail de chacun. Nous avons déjà exposé plusieurs fois chez vous, sauf l’an dernier.

Recolte du sel sur le lac Karoum en Ethiopie.
© Alexander Hec

Sauvages de nature

L’association Cultures & Communications présente 20 grands portraits de la faune emblématique d’Europe pour sensibiliser le public au devenir d’espèces parapluies. Un face à face grandeur nature avec des animaux à protéger. Depuis 1992, l’association étudie les rapports entre l’Homme et l’Environnement. Elle publie chaque année un livre illustré sur la faune et le patrimoine naturel régional. Elle collabore à la revue Image & Nature en signant plusieurs articles par numéro. L’association développe une réserve de biodiversité proche d’un site d’enfouissement de déchets, tout un challenge !

Ambassadeur de la marque Kite Optics, nous proposons des tests de matériel.

Quelques livres illustrés seront proposés au public : Au Loup ! Ami ou Ennemi ?, Sur la Piste de l’Ours, Les Dents de la Forêt, Destination Ardennes, Mémoires de Meuse.

www.loupourslynx.eu
www.cultures-com.org
cc.xvds@live.fr