Festival 2021
MOREL Etienne
J’ai découvert la photo à l’âge de 13 ans.
Collégien, un surveillant nous faisait découvrir la magie de créer des images, de la prise de vue jusqu’à la chambre noire. Cette activité extra scolaire est devenue une passion, au grand désespoir de mes parents qui me voyaient plus souvent ouvrir mon sac photo que mon cartable. C’était l’époque du tout « pifométrique » qui m’a obligé à « sentir » la lumière avant de déclencher si je voulais obtenir un résultat correct. C’est sûrement pour cette raison qu’aujourd’hui cette lumière m’attire autant et j’aime la magnifier. Qu’elle soit douce, chaude, tamisée ou flamboyante elle me fascinera toujours. Elle reste à la base de toutes images réussies.
Martin d’eau douce
Il y a 5 ans, j’ai eu la chance de découvrir le monde particulier du martin-pêcheur. J’ai tout de suite apprécié ce petit oiseau craintif, coloré, très vif et curieux, Après de longues heures de recherches passées en bord de Drôme, je l’ai croisé régulièrement et ai pu repérer son terrier, creusé dans une petite falaise au pied d’une lône. Un couple s’est formé et j’ai pu le suivre et découvrir ses habitudes. Caché dans un affut afin de ne pas les gêner, j’ai eu la chance de les voir évoluer durant diverses périodes de l’année et observer des parades nuptiales, précédées par des envolées et des poursuites vertigineuses, le moment de l’offrande, l’accouplement, la toilette, la pêche, la naissance des petits, le ravitaillement, la sortie des jeunes et leur envolée.